Road trip coupe de France (part I)
« Bougez-vous ! On va être à la bourre ! », Responsable logistique
C’est ainsi qu’a démarré notre voyage jusqu’à la coupe de France de robotique. Le camion chargé de nombreux objets exotiques aux fonctions variées, les voitures s’élancèrent vers 14h sur le chemin de la Roche-sur-Yon.
C’est à peine arrivés sur les lieux de la coupe que tout s’est enchainé très vite. Nous nous sommes rendus à notre stand pour installer notre poster ainsi que les banderoles de nos partenaires Atos et Faulhaber. Ensuite, sans perdre de temps, une équipe a emmené nos deux bébés aux homologations, tandis qu’une autre est partie à la recherche de vivres.
Au terme de la première homologation, Harry est certifié apte à participer, mais pas Anne, car un problème d’origine software l’empêchait de bouger. Finalement, après un deuxième essai, Anne est admise dans la compétition !
Après quelques allers retours incessant entre le lieu de la coupe et le logement, ainsi qu’un problème de démarrage du camion, l’équipe entière finit par trouver le temps de se poser dans leurs chaises près de notre terrain de jeu.
La soirée de mercredi s’est révélée constructive pour les robots. Les codeurs se sont relayés tout au long de la nuit afin d’améliorer leurs performances. Citons par exemple la prouesse technique d’Anne qui désormais marque des points et passe aisément la bascule, ou la quantité de points marqués par Harry par rapport à ces dernières semaines.
Après une longue nuit de sommeil… « Ouais, c’est ça… », Un codeur
Hum hum ! Après une longue nuit de sommeil, nous nous sommes organisés pour nous rendre sur le lieu de la coupe en vue de concourir à la première série de matchs de qualification. Slalomant entre les nombreux participants, notre duo de lanceurs s’est dirigé vers la table de jeu.
Au top départ du match, tout s’est bien déroulé, Harry et Anne sont partis plein d’énergie vers leurs cibles respectives : Les modules. Stratégie pour ce match, Harry et Anne préfèreront assurer le maximum de points avec les modules lunaires plutôt qu’avec les minerais.
Malheureusement, notre espoir fut de courte durée, car au bout de quelques secondes l’un des modules que nous avions récupéré n’a pas été déposé correctement. À partir de là, toutes les actions des robots ont été déréglées avec ce qu’ils pensaient faire. Alors, malgré une mascotte survoltée et de toute beauté, notre premier match s’est soldé par un score « modéré », dirions-nous.
Un peu après 20h était prévu le deuxième match. Prévu car à 21h20 nous étions toujours sur le qui-vive au stand, les robots dans leur landau et la mascotte en train d’écrire cet article.
« Pousse-toi de là ! », lui souffla le réel rédacteur de cet article, tout en comprenant tout de même la mascotte. Elle, qui piétinait d’impatience d’en découdre avec le public et l’atmosphère électrique, se devait d’occuper son temps libre, entre stress, fatigue incongrue et bouffées de chaleur.
Bref.
Ce que nous ne savions pas, c’est que les premiers matchs de cette seconde manche de la journée n’ont commencé qu’à 20h30, après une superbe prestation des animateurs déclarant ouverte cette soirée de lancement de la coupe de France 2017.
Au grand damne de notre chère mascotte, nous ne sommes finalement entrés en scène qu’à 21h30 passées. 21h39, top départ ! Harry commence par foncer sur les modules bicolores de notre côté de terrain, confiant en ses capacités de discernement de couleurs. Cependant, rencontrant des problèmes de blocages de modules et exécutant ses actions à une vitesse plutôt faible, il n’a pas pu marquer beaucoup de points.
Anne, elle, eu une difficulté dès le top départ. Cloîtrée de son côté du terrain, elle tenta de passer la bascule. Du haut des gradins, nous croyions en sa capacité à la passer. La tension monte dans la salle, et dans ses moteurs ! Mais la bascule est trop forte (ou trop glissante…) et Anne ne parviendra pas à s’échapper.
Ce match se voulait un tournant dans la compétition, ce ne fut finalement qu’un tournant « modéré » pour notre score.
Suite à la prochaine new !